(CPI) a été annulée car il a été annoncé que l’avocat de l’accusé était souffrant. Au début des audiences de cet après-midi, Chloé Grandon, l’assistante juridique de l’équipe de la défense, a informé les juges que Stéphane Bourgon était à l’hôpital mais elle n’a pas fourni de détails.
Le juge président Robert Fremr a demandé si Me Grandon était autorisée à se substituer au conseil principal de la défense pour les audiences de la journée mais sa réponse a été négative. « Je n’ai pas de mandat pour représenter M. Ntaganda », a déclaré Me Grandon.
L’audience d’aujourd’hui a été repoussée. Un nouveau témoin de l’accusation devrait débuter sa déposition au procès de l’ancien commandant militaire congolais dont le procès s’est ouvert en septembre dernier.
L’accusation a appelé 11 témoins à charge contre M. Ntaganda, qui est jugé pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. M. Ntaganda nie que les troupes appartenant aux Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC), la milice qu’il commandait, avaient agressé des civils en Ituri, une région du Congo. Les crimes, notamment le meurtre, le viol, l’esclavage sexuel et l’utilisation d’enfants soldats, auraient été commis lors du conflit ethnique de 2002-2003 qui a ravagé la région.
Il y a une semaine, les audiences avaient été reportées après que Luc Boutin, qui était l’avocat adjoint de M. Ntaganda, soit devenu indisponible au moment où l’avocat principal Me Bourgon ne pouvait être également présent au tribunal. La défense de M. Ntaganda s’était précédemment plainte d’un manque de ressources, particulièrement d’effectifs, ce qui a entravé la conduite d’enquêtes sur le terrain et la préparation du contre-interrogatoire des témoins de l’accusation
Le procès devrait reprendre demain matin.